Mais dans la tête du capitaine des Bruins de Boston, le choix était clair.
«Je comprenais la coïncidence que Kent, qui était mon agent, est arrivé directeur général à Montréal. Je suis un Québécois. Donc, c'était le "perfect storm" si on veut. Il reste que de mon côté, je lui souhaite bonne chance et j'ai confiance qu'il va faire un travail exceptionnel. Par contre, pour moi, mes enfants ont grandi à Boston, ils sont nés à Boston. J'ai passé plus que la moitié de ma vie à Boston. Je n'étais pas capable de me voir ailleurs que là.»
Au moins, Bergeron a été honnête. Et franchement, cela aurait été extrêmement bizarre de voir le #37 avec le Canadien. Oui, c'est un Québécois, mais il a le gros "B" des Bruins tatoué sur le coeur comme il l'a expliqué. Prendre la décision de s'en aller à Montréal pour jouer avec le CH aurait été très mal vu du côté de Boston. Surtout lorsqu'on est capitaine de l'équipe...