Le cas de ce dernier est particulièrement intéressant, puisque les Sénateurs n'auront pas le choix de bouger s'ils veulent libérer l'espace nécessaire afin de s'entendre avec leur choix de deuxième tour (32e au total) en 2019.
En effet, le journaliste Ian Mendes, couvrant les Sénateurs, a récemment mentionné dans un article que Pinto pourrait aspirer à un contrat pont de deux ans, d'une valeur approximative de 1.8 million de dollars, lui qui a tout de même récolté 35 points (dont 20 buts) à sa saison recrue dans la LNH.
Or, le DG des Sens, Pierre Dorion, ne bénéficie que d'un peu plus de 700 000 $ d'espace sur sa masse, et se débarrasser d'un salaire n'est pas une mince tâche à ce temps-ci de l'année.
Dans ces circonstances, est-ce qu'un directeur général comme Kent Hughes, qui n'a jamais eu peur de prendre des risques, pourrait ainsi s'intéresser à ce dossier?
Ce ne serait guère surprenant. Une offre hostile placerait après tout Dorion dans une situation plus que périlleuse, ce qui le forcerait à agir rapidement, sous peine de perdre les services d'un excellent jeune joueur de centre.
Le seul hic, dans le cas ici présent, est le fait que le CH est lui aussi pris à la gorge au niveau du plafond salarial. Un échange serait donc là aussi nécessaire afin que Hughes soit en mesure de déposer une offre hostile digne de ce nom.
Bref, que ce soit Kent Hughes ou un autre DG, il sera intéressant de voir si une équipe posera un geste dans le dossier Pinto, ou bien si Pierre Dorion arrivera à régler le tout avant le début de la saison.
Crédit: Habs et LNH
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