Objectivement, ce rayon n'a fait que très peu de progrès, en trois saisons.
Or, peut-on vraiment lui en vouloir?
Le CH est un club en reconstruction et pratiquement aucun joueur de l'équipe n'a été dans la bonne chaise, autant à égalité numérique que sur les unités spéciales, depuis ce temps-là.
Cette année, on a pu voir une certaine amélioration, plus précisément après les Fêtes, notamment sur la première unité de l'attaque massive.
Avec les Nick Suzuki, Cole Caufield, Sean Monahan, Juraj Slafkovsky et Michael Matheson, Burrows avait sous la main des effectifs qui possédaient une synergie intéressante, ayant même connu sa part de succès, pour une courte durée.
Néanmoins, depuis le 1er février, c'est l'hécatombe, alors que Montréal se retrouve au 32e rang, soit le dernier, au niveau de l'avantage numérique.
Dénominateur commun?
L'échange de Sean Monahan!
Ce dernier a été échangé aux Jets de Winnipeg, le 2 février dernier, en retour de choix de premier et troisième tour.
Le vétéran joueur de centre occupait une place de choix avec un homme en plus, lui qui était le fameux bumper, soit un rôle qu'il remplissait avec brio.
C'est maintenant Alex Newhook qui est collé à ce siège, et même si les résultats n'y sont pas, le jeunot fait tout de même du bon travail.
Bref, après le manque de succès du Tricolore sur l'attaque à cinq, plusieurs observateurs réclament le départ de Burrows, lui qui verra son contrat se terminer l'été prochain, s'il n'est pas prolongé.
Il sera intéressant de voir si Burrows sera encore l'homme de confiance à Kent Hughes et Martin St-Louis, car l'organisation arrive dans un point tournant de sa reconstruction, en vue de la saison 2024-2025.
Malaise au Centre Bell: St-Louis brise le silence!
SONDAGE | ||
Alex Burrows sera-t-il de retour, en 2024-2025? | ||
Oui | 323 | 36 % |
Non | 574 | 64 % |
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