Ainsi, les joueurs continuent généralement de jouer malgré de graves blessures, qui ne sont la plupart du temps dévoilées qu'après la fin des séries éliminatoires.
Pour vous donner une autre idée de la combativité des joueurs, l'analyste Adam Kimelman est revenu, sur Twitter, sur une histoire que lui avait racontée Bob Hartley, en 2014.
L'histoire date du printemps 2001, alors que Bob Hartley dirigeait l'Avalanche du Colorado.
L'attaquant suédois, Peter Forsberg, avait, à l'époque, été obligé de quitter le septième match de la deuxième ronde, après avoir subi une rupture de la rate, rien de moins!
Cette grave blessure lui avait fait perdre tellement de sang qu'il avait dû prendre la direction de l'urgence. Les médecins l'ayant pris en charge lui ont alors révélé que sa convalescence allait durer au moins cinq mois.
Ce message est toutefois rentré par une oreille et ressorti par l'autre dans le cas de Forsberg, car tout juste quelques semaines après l'incident, celui-ci serait allé voir son entraîneur-chef pour lui dire qu'il se sentait prêt à jouer le match ultime de la finale de la Coupe Stanley.
Hartley lui avait bien évidemment répondu que non, il ne le laisserait pas jouer le match, ce qui avait déclenché la fureur du Suédois.
L'Avalanche a finalement réussi à remporter ce septième match et à mettre la main sur la Coupe Stanley même sans l'appui de Forsberg, mais il faut souligner la détermination et l'entêtement de ce dernier à aider son équipe à gagner.
Quand on dit que les joueurs de hockey sont de vrais guerriers, en voici la meilleure preuve qui soit.
SONDAGE | ||
Bob Hartley effectuera-t-il un jour un retour comme entraîneur-chef? | ||
Oui | 93 | 44.9 % |
Non | 114 | 55.1 % |
Liste des sondages |